Ceci est le premier livre d'une saga qui deviendra plus magnifique que le seigneur des anneaux, plus excellente que Hannibal, plus énorme que Dune, et en même temps beaucoup plus courte parce que ce livre ne fait que 4 pages A4 de Word
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BRYSMAN - Le maître des moutons
Tandis que la Chine se sur-développait et que les Etats-Unis continuaient leur course contre l’ « axe du mal » défini par George Bush, il se produisit quelque chose qu’ils n’avaient pas prévu. Les missiles atomiques Coréens partirent et détruisirent les Etats-Unis. Et ouais, ils étaient tombés, pour une fois, sur un pays capable de se défendre. Lorsqu’on demanda aux coréens s’ils avaient réfléchi avant de tirer, ils défendirent qu’ils n’avaient pas tirés, mais qu’une puissance invisible avait actionné leurs armes. Personne ne les crut, évidemment, et les armées du monde entier leurs firent la guerre. Une guerre qui embrasa le monde entier, excepté la Chine qui resta neutre et continua à se sur-développer. Les Etats-Unis ayant été pourris, on reforma un groupe qui engloba une vaste région de survivants après la guerre dans ce qu’on appela les états-pourris.
Personne ne su ce qu’était réellement cette force invisible, et je pourrais le décrire, mais c’est une autre histoire. Pour ce qui concerne la notre, c’est à ce moment que les Créatures vinrent de l’espace. Ils reconnurent la Chine comme le pays le plus développé et probablement le noyau de la civilisation, et s’en prirent à eux aussi vite que possible. La Chine « immortelle » mourut, mais grâce à ses technologies nouvellement développées, elle se défendit longtemps. Cela donna le temps aux états-pourris, deuxième puissance mondiale, de développer des armes contre les Créatures, et à partir des armes des Créatures, découvrir de nouvelles armes et de nouvelles technologies. La venue des Créatures présenterait, disait-on une nouvelle avancée technologique pour la race humaine, qui, dans cette paix nouvelle, allait enfin pouvoir abandonner les recherches militaires et se remettre aux recherches purement scientifiques.
Après la menace nucléaire de la Corée sur l’Europe, nombre d’Européens avaient fui pour le Canada dont la partie ayant réchappé au désastre de leurs voisins du sud, en particulier le Québec, s’était emparée des systèmes de défense anti-missiles des ex-Etats-Unis et l’avaient perfectionné afin de se défendre contre la Corée. Le principal noyau des États-pourris était, après la guerre contre les Créatures, le Québec. C’est ici que commence notre histoire. C’est ici qu’apparaît un nouveau mystère qu’il faudra résoudre aussi vite que possible afin d’éviter la catastrophe qui pourrait en découler.
Qui sera le principal protagoniste ici, celui qui pourra déjouer les plans de l’ennemi et l’arrêter ? Un certain Jack Van Hammerton, de l’armée de l’air des états-pourris. Jack Van Hammerton, ou « Trucidek », comme l’appelaient ses compagnons à l’armée. Pourquoi lui ? C’est ce que je vais devoir vous expliquer. En vérité, tout à avoir avec cet accident au Nevada. Nevada, me direz-vous, c’est quoi ce bordel, puisque les Etats-Unis furent détruits ? Je vais donc devoir commencer par parler de ce qui s’y tramait avant l’attaque de la Corée.
Vous avez sûrement entendu des rumeurs sur la zone 51. Hé ben en fait, c’est là qu’on fabriquait les RXT-8-f-551, tenus ultra-secret par le gouvernement. Il s’agit de nouveau types de câbles réseau, des câbles peu chers permettant une connexion Internet à plus de 8 Terraoctet/seconde en amont comme en aval. Le rapport, me direz-vous ? Aucun. En fait, tout se passait dans la base secrète voisine, le projet LeadStorm, ou Tempête de Plomb. En fait, c’est amusant, ce projet était français à la base, ils ont trouvé la traduction de Plomb en Lead sur google, mais n’ont jamais su si ça correspondait vraiment. Je ne le sais pas moi-même, je ne suis pas anglophone.
Contrôler une tempête, c’était ce que croyait faire ce projet au départ. Mais ils n’en étaient pas sûrs, c’est pourquoi j’ai dit « croyait ». Alors pour faire un test, ils ont voulu faire une tempête qui repartirait équitablement du plomb en une sorte de bouclier pour limiter les émanations radioactives. Ce qui se produisit dépassa leurs attentes. Les missiles Coréens ne détruisirent pas le Nevada. Voilà qui est expliqué. Après l’attaque de la Corée, les gens repeuplèrent le Nevada, et commencèrent même à y changer le climat. Entre plusieurs forêts, dans un petit village, c’est là que se passe l’incident qui nous intéresse.
Tout commence par une créature humanoïde qui court la nuit dans cette forêt. Quand, j’ai oublié quand ! En vérité, c’est après l’assaut des Créatures, mais avant que le bond technologique qu’il nous apporta n’ait vraiment commencé. Bref, donc, cette créature, si on regarde de plus près, est poilue. Mieux, ce n’est pas du poil, c’est de la laine, comme un mouton. Dites, vous avez déjà joué à Prince of Persia : Les deux trônes ? Je sais, je dérive un peu, mais vous voyez la gueule des soldats dans ce jeu ? Il y en a qui ont un casque à cornes, un peu comme des béliers. La créature humanoïde, là, dans la forêt, à un peu la même tête. Appelons-là l’homme mouton, d’ailleurs, vous ne le savez pas encore mais elles seront appelées comme ça, ces créatures, par la suite. Oui, il y’en a plusieurs, mais, rappelez-vous que vous n’êtes pas censés le savoir pour le moment.
Et Jack « Trucidek » Van Hammerton ? Ah oui, c’est un type d’ici, qui s’était engagé dans l’armée des états-pourris et qui avait combattu les Créatures. Ce type, donc, était maintenant affecté à patrouiller dans le Nevada, au cas où il y aurait des survivants, d’autres Créatures, encore sur terre. D’autres comme lui patrouillaient partout sur la terre. Mais ce n’est pas une Créature qu’il vit. Enfin, pas ce genre de Créatures, du moins. D’abord, il vit un petit garçon qui courait dans la forêt. Puis il vit sa mère qui le suivant. « Il faut rentrer à la maison, disait-elle, reviens ici petit voyou. » Mais une troisième silhouette, plus imposante, les trouva. Trucidek regarda, et voyant cet homme mouton, resta la bouche bée, immobile. « Putain, » disait-il. La femme appela son fils « Sandy. Sandy ! » Elle n’avait pas vu l’homme mouton. Trucidek reconnut sur celui-ci un visage comme apeuré, paniqué, mais l’homme-mouton sauta quand même sur la femme et la tua, avant qu’il ne puisse réagir. Mais sa réaction fut tout de même efficace, Trucidek élimina la créature et attrapa le gamin, Sandy. Il appela ses supérieurs.
Au point de contrôle de l’armée de l’air, on observa la situation. On ramena également la police du Nevada. Le gamin n’avait, semblait-il, aucune autre famille. Trucidek décida de l’héberger, et, pris de pitié, de l’adopter si personne ne le réclamait. Cela donna lieu à des blagues de mauvais goût telles que « Truci Junior, je suis ton père » et finalement le petit Sandy obtint bien malgré lui le surnom de Truci. Mais ça aussi, c’est une autre histoire. Trucidek, quand à lui, accompagna la police du Nevada dans ses recherches. La grande question : d’où sortait cet homme mouton ?
En fonction des observations des patrouilles, on remarqua qu’il y avait un endroit d’où la créature pouvait venir en particulier. Un tunnel, au milieu de la forêt, ancienne entrée d’un centre de recherche militaire secret, car au Nevada, il y eut une époque ou cela poussait plus que des champignons, surtout qu’il n’y poussait pas de champignons, mais bref… Cette base avait été abandonnée et scellée, mais comme ils n’avaient aucune piste, ils décidèrent de visiter.
Sur place, Trucidek et deux policiers commencèrent par apercevoir le premier problème : la porte en plomb super lourde et solide et tout, hé bah elle était tordue, ce qui laissait une ouverture. Ils entrèrent donc dans la base abandonnée et commencèrent leur descente par les escaliers. Ils furent surpris en arrivant à un mystérieux étage de découvrir les lumières allumées. Quel était ce bordel ? Hé bien ils le découvriraient bientôt. Ils avancèrent et suivirent les portes tordues ou ouvertes jusqu’à découvrir une drôle de salle. Des centaines, des milliers de cuves, remplies d’hommes moutons endormis. Et ils se rendirent compte que l’une d’elles était ouverte, et l’homme mouton réveillé. Il sauta sur l’un des policiers et le déchira littéralement, mais Trucidek répliqua en tuant la bête. C’est à ce moment qu’un homme arriva.
- Mon dieu. Qui êtes vous ?
- Police de Nevada, armée de l’air des états-pourris, nous allions vous poser la même question.
- Je suis… disons, un chercheur. J’observe les technologies de ce lieu. Mais dites donc, mon armée est prête.
- Quoi ? Ne bougez plus, les mains en l’air !
- Ah, ouais. J’avais pas pensé à ça.
L’homme, le chercheur, comme il disait, était humain c’était sûr. Mais était-il doué de raison ? Il n’avait pas cessé de bouger, au contraire, il s’était dirigé vers un moniteur et avait commencé à entrer des commandes. Le policier tira, et Trucidek fit de même, mais il se produisit quelque chose d’incroyable : leurs tirs furent déviés. Non pas leurs armes, mais bien les balles, alors qu’elles approchaient de leur cible, elles la contournèrent et se plantèrent dans le mur, derrière.
- Quelle chance, vous avez manqué l’ordinateur, dit le chercheur, et ils tirèrent immédiatement. Mais rien n’y fit, car les commandes maudites avaient déjà été entrées. Le chercheur se retira et le policier ainsi que Trucidek voulurent le suivre, lorsque toutes les cuves s’ouvrirent simultanément. Les hommes moutons étaient libres et se jetaient sur eux. Ils se mirent a courir, le policier n’y survécut pas, et Trucidek réussit de justesse à s’échapper. À l’extérieur, il appela des renforts, toujours poursuivi par des hommes moutons. Il n’arriverait pas à s’échapper, l’homme mouton approchait… Puis un tir de roquette le fit exploser. Trucidek tomba au sol.
- PUTAIN POC FAIS GAFFE, hurla-t-il en se relevant.
- Oups, désolé, Trucidek.
Poc, l’homme au lance-roquette, qui venait de sauver Trucidek en risquant de l’exploser, était un des autres soldats, comme Trucidek, de l’armée de l’air des états-pourris. S’agissait-il du célèbre POC, auteur du donjon de naheulbeuk ? Ou alors était-ce quelqu’un de sa descendance ? Ou peut-être arborait-il ce pseudonyme uniquement pour le fun. Trucidek ne lui avait jamais demandé. Pendant que les forces de l’armée arrivaient en masse sur la base, les hommes moutons en sortaient également. Mais la vague fut vite repoussée. Trucidek repartir avec un bon groupe de soldats dans la base et redescendit chercher le responsable de ce bordel.
Sur le chemin, ils le retrouvèrent gardé par deux hommes moutons armées de prototypes locaux, des armes expérimentales dont l’effet leur était inconnu. Ils n’attendirent pas de le savoir et chargèrent, ouvrant le feu sur les deux moutons. Ceux-ci étaient prêts à répliquer mais un seul de leur tir partit avant qu’ils ne furent tuer. Ce tir fit tomber la moitié du groupe de Trucidek. Celui-ci continua à charger, mais le mystérieux chercheur leva les bras vers le couloir, encore long entre eux, et les volets de plomb commencèrent à se fermer. Fier de lui, il se retourna tandis que les volets touchaient le sol, arrêtant les soldats. Mais Trucidek s’était jeté au sol, glissant sous la dernière porte, tandis que le chercheur se retirait sans regarder, croyant avoir gagné. Trucidek le suivit et atteint un balcon duquel il haranguait une foule innombrable d’hommes moutons. Derrière eux, une sorte de tunnel rond qui s’arrêtait net plus loin. Trucidek tira sur le chercheur, mais à nouveau les balles furent déviées tandis que ce chercheur mystérieux activa une manette qui mit en route des machineries mystérieuses vers ce tunnel rond. Une lumière floue en sortit, masquant le fond du tunnel, et les hommes moutons prirent la fuite à travers ce tunnel. D’autres soldats commencèrent à arriver et se jetèrent sur le chercheur. Celui-ci leva les bras et les morceaux du balcon métallique se détachèrent, faisant tomber les soldats. Il ne restait que deux morceaux, celui du chercheur et de sa console qui contrôlait l’espèce de portail, et celui de Trucidek.
De nouveaux soldats avaient atteint la porte et parlèrent avec Trucidek.
- Il faut couper le portail afin que le transfert ne soit pas effectué.
Trucidek se tourna vers le chercheur.
- Qui êtes-vous ? Et que faites-vous là ?
- Je suis Brysman, le maître des moutons. Craignez ma terreur, car bientôt je dominerai votre monde.
Trucidek se tourna à nouveau vers les autres soldats. Il y avait deux ou trois scientifiques avec eux. Ils avaient emmené des échelles, des cordes, des bout de métal et tentaient de fabriquer un pont sommaire pour ramener Trucidek.
- C’est quoi cette machine ? demanda Trucidek.
- Un genre de téléporteur, mais il n’a pour le moment rien téléporté. Il garde en mémoire les objets pour les téléporter ensuite vers un autre appareil semblable, dans une autre base secrète oubliée de ce type.
- Comment on l’éteint ? Il faut accéder à la console avant que le chargement du transfert de commence.
Mais à ce moment, le dernier homme mouton traversa le portail, et Brysman sortit quelque chose de sa poche. Une boite de grains de mais, qu’il ouvrit en tordant le couvercle avec sa main. Il les mangea tous d’une traite, puis se mit à frapper sur les bords du balcon ou il se trouvait, qui se détacha. À ce moment, il sauta, et leva ses bras, sous lesquels se déplièrent alors des ailes nouvellement apparues, comme celles des écureuils volants qui leurs permettent de planer. Il se jeta à travers le portail qui se referma. Le pont était plus ou moins prêt, Trucidek le traversa en vitesse.
- C’est trop tard, fit l’un des scientifiques.
- Pas encore, dit un autre. Il n’a pas chargé le transfert. On a une minute pour couper le courant et ils seront effacés.
Ils se ruèrent vers la salle ou on contrôlait le courant. Les scientifiques se mirent à l’œuvre, mais ne savaient pas comment éteindre le tout et paniquaient. Trucidek demande quel objet était le générateur et tira dans le tas, le détruisant. Le courant s’arrêta.
- Une seconde trop tard, affirma un scientifique.
- Vous voulez dire qu’ils sont passés ?
- Peut-être pas tous, en tout cas une partie pourrait avoir survécu.
Il n’y avait plus rien à faire. Ils sortirent de cette base et la firent détruire. Ils ne pouvaient pas savoir ou et combien étaient les ennemis. Avaient-ils échoué ? Ils le sauraient bientôt, peut-être, mais pour le moment, ils n’y pouvaient plus rien.
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